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Quelques secrets pour réussir une percée à l’étranger

usine Devinci

Un article de Stéphane Champagne, Journal La Presse 

Grâce aux nouvelles technologies, la possibilité d’exporter s’invite plus rapidement qu’avant dans la vie des entreprises. Mais comment s’y prend-on pour bien réussir une percée à l’étranger ? Quels sont les pièges à éviter et les voies à prendre ? Trois spécialistes, dont un dirigeant de PME, font le tour de la question.

« Le numérique est partout. Les entreprises se font découvrir plus rapidement qu’avant. Les exportations s’imposent donc plus tôt grâce aux technologies », explique Nadine Brassard, présidente de Commerce international Québec (CIQ).

Et cela se reflète, bien entendu, dans le bilan des entreprises québécoises, dit-elle. Selon le ministère de l’Économie et de l’Innovation, les ventes totales de biens et services à l’extérieur du Québec ont atteint 228 milliards en 2021, ce qui représente 21 % des exportations au Canada.

Bonne préparation

Mais ne devient pas exportateur qui veut. Il faut y consacrer des ressources soutenues, du temps et de l’argent, affirme Véronique Proulx, PDG de Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ).

Le manque de préparation et le fait de sous-estimer l’ampleur de la tâche, dit-elle, sont ce qui fait, trop souvent, péricliter une démarche d’exportation. « Il faut être prêt à y mettre beaucoup de temps, à investir des milliers de dollars, à faire affaire avec des spécialistes, des consultants », dit celle qui a organisé plusieurs missions commerciales à l’étranger au fil des ans.

Selon Nadine Brassard, commercer à l’étranger est à la portée de toutes les entreprises, puisque le Québec dispose d’un important écosystème d’accompagnement en ce sens.

« Ce n’est rien d’incontournable, explique-t-elle. Mais il faut avoir des ressources dédiées. Selon le marché visé, ça peut coûter entre 50 000 $ et 300 000 $. Outre l’étude de marché et tout ce qui s’ensuit, il faut prendre en considération les différences culturelles, les formalités administratives, les douanes, etc. Avant de pouvoir exporter son premier produit, ça peut parfois prendre de 18 à 24 mois. »

es cas d’abandon sont plus fréquents dans les PME, où les ressources manquent, soutient Nadine Brassard, également directrice de SERDEX international, un organisme saguenéen de promotion des exportations.

« Les entrepreneurs partent en mission et sont enthousiastes de rencontrer des gens et d’échanger des cartes de visite, mais de retour au Québec, le quotidien prend le dessus et, pour toutes sortes de raisons, l’idée d’exporter prend le bord », précise Véronique Proulx.

D’ailleurs, selon la PDG de MEQ, sur les 13 000 entreprises manufacturières au Québec, seulement 1000 ont plus de 100 employés. Or, ce sont 80 % de ces 1000 entreprises qui exportent.

Pour quiconque désire pousser la démarche et commercer à l’international, ce ne sont pas les organismes d’aide et les services d’accompagnement qui manquent. Dans son dernier budget, Québec a débloqué 25 millions pour promouvoir les exportations vers les autres provinces canadiennes et ailleurs dans le monde.

Le succès de Cycles Devinci

Le fabricant de vélos québécois Cycles Devinci est un champion des exportations. La PME de Chicoutimi vend 75 % de sa production de vélos hors Québec, plus précisément dans 20 pays sur 5 continents. Des vélos d’entrée de gamme à 700 $ et haut de gamme pouvant se détailler 10 000 $.

Certes, la PME de 150 employés a acquis beaucoup d’expérience puisqu’elle brasse des affaires à l’extérieur du Québec depuis plus de 30 ans. Le réseau des ORPEX (et ses 20 organismes régionaux de promotion des exportations), EDC (Exportation et développement Canada), Investissement Québec et Affaires mondiales Canada font partie des organismes qui ont aidé – et qui aident encore – Cycles Devinci au fil des ans.

 

Bien connaître les réalités culturelles des pays où l’on désire vendre son produit ou être au fait des ententes commerciales avantageuses (principalement avec les États-Unis et l’Europe) sont des éléments à considérer, soutient Francis Morin.

« Surtout, il faut faire attention de ne pas survendre, dit-il. Si la demande est plus forte que prévu, il faut être prêt à investir dans ses installations. Il faut être agile. Dans notre historique, on a eu des livraisons tardives, car on avait vu trop grand. »

PRIX MERCADOR

Cycles Devinci est en lice pour un prix MercadOr dans la catégorie Leader à l’export, volet région ressource. La finale provinciale du concours aura lieu le 24 mai prochain à Montréal dans le cadre d’un gala. Les 32 finalistes présents ce soir-là sont en fait les champions locaux qui ont été sélectionnés par les 20 organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX), actifs aux quatre coins du Québec. L’évènement, qui en sera à sa quatrième présentation, est organisé par Commerce international Québec (CIQ), de qui relève les ORPEX. Les prix MercadOr se présentent comme le plus grand rendez-vous des entreprises exportatrices québécoises.

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